Description
S’ouvrant sur une porte triomphale, l’enclos est le lien entre le monde des vivants et celui des défunts.
Le nord des Monts d’Arrée abrite des enclos paroissiaux. A la fin du XVè siècle, l’enclos paroissial est un lieu de culte organisé selon des rites celtes et des traditions profanes. A la fin du Moyen Age les paroisses s’enrichissent grâce à la culture du lin et à l’industrie toilière, période prospère qui durera jusqu’au XVIIIe siècle. Cela permet aux paroisses d’effectuer de gros travaux et d’embellir leurs enclos paroissiaux. C’est dans le Léon que l’on admire les plus somptueux. On pénètre dans l’enclos par une porte triomphale, richement ornée (la plus remarquable est celle de Sizun), à l’intérieur, l’église et le cimetière l’entourant, le calvaire et l’ossuaire. Le calvaire est un véritable livre d’images en trois dimensions, relatant des scènes de la vie du Christ, des saints locaux et des personnages civils peuvent se mêler aux apôtres. L’espace liturgique lui aussi est théâtralisé. Visitez La Martyre à La Roche Maurice et son magnifique jubé polychrome (env. 1550), Lampaul-Guimiliau dont la construction dura 150 ans, Guimiliau et Saint Thégonnec, le plus grand de tous. D’autres plus modestes, comme à Locmélar ou Bodilis, ont un charme fou.
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.